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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 19:30

Historique complet du film (Articles / Contenus officiels / Photos & Vidéos)

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2015/03 - L'EMPREINTE / Catégorie
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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:30
 
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2015/03 - L'EMPREINTE  (Fiche technique)
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L'Empreinte

 

Genre/Catégorie: Film-Documentaire

Pays: Canada, Québec

Langue: français

Durée: 88 min

Premières27 octobre 2014 (33e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue) / 14-16 novembre 2014 (Rencontres internationale du documentaire de Montréal / à Montréal, Québec et Sherbrooke)

Sortie en salle: 13 mars 2015

Scénario et Réalisation: Carole Poliquin et Yvan Dubuc

Direction photographie: Julien Fontaine

Montage: Annie Jean

Son: Sylvain Bellemare

Musique: Jorane

Production: Carole Poliquin / ISCA Films


RésuméRoy nous emmène à la rencontre de gens qui incarnent, chacun à leur manière, certaines caractéristiques fondamentales de notre société: l’accent mis sur le collectif, le sentiment égalitaire, le “vivre et laisser vivre”, la recherche de consensus… Il questionne des historiens et des Amérindiens sur l’évolution de nos liens historiques avec les Premières Nations et prend conscience des circonstances qui ont mené les Canadiens français à nier cette part d’eux-mêmes pendant près de 150 ans. Et si c’était justement cette empreinte occultée qui expliquait notre manière d’être au monde et fondait notre véritable identité?


Interprétation:


Avec la participation de Roy Dupuis (narration et entrevues)


et les témoignages de:
 

- Denys Delâge, historien

- Serge Bouchard, anthropologue

- Nicole O’bomsawin, anthropologue abénakise

- Joséphine Bacon, poétesse innue

- Édouard Cloutier, professeur honoraire de l’Université de Montréal

- Luc Godbout, directeur du Département de fiscalité de l’Université de Sherbrooke

- Denis McKinnon, directeur général de la Table nationale des corporations de développement communautaire 2006-2014

- Jacqueline Lanouette, psychanalyste

- Serge Charbonneau, directeur du Regroupement des organismes de justice alternative du Québec (ROJAQ)

- Louise Otis, instigatrice de la médiation judiciaire au Québec, professeure adjointe à la faculté de droit de l’Université McGill

- Mehran Ebrahimi, professeur de management à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM

 

Source:

http://ctvm.info/lempreinte-avec-roy-dupuis-en-salle-le-13-mars/

 

2015/03 - L'EMPREINTE  (Fiche technique)
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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:00

 

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Le documentaire «L’Empreinte», qui suit Roy Dupuis dans sa quête d’identité, a été présenté à la presse le mardi 3 mars 2015 à Montréal.


Le film, réalisé par Carole Poliquin et Yvan Dubuc, sort le 13 mars à Montréal et à Québec.


MARCO WEBER / TVA PUBLICATION/AGENCE QMI
 

 

2015/03 - En avant première
2015/03 - En avant première
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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 16:34

 

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«Roy Dupuis se transforme en interviewer dans L’Empreinte, un documentaire passionnant qui revisite notre histoire, mettant à mal, au passage, toutes les idées reçues sur notre passé.

Réalisé par Carole Poliquin et Yvan Dubuc, L’Empreinte est conçu sans effets de style (par exemple des reconstitutions, chose qui me dérange systématiquement), ce qui oblige à se concentrer sur le propos. Et le propos happe dès le début, quand Roy Dupuis met ses pas dans ceux de Champlain avec l’historien Denys Delâge.»

Isabelle Hontebeyrie / L'empreinte: la véritable histoire du Québec

2015/03 - L'Empreinte: l'Indien dans l'identité québécoise

«Si les Français sont nos cousins, les Amérindiens sont nos frères», estime Roy Dupuis qui, dans L'Empreinte, mène les entrevues auprès de nombreux intervenants.

 

 

12 mars 2015

 

L'Empreinte: l'Indien dans l'identité québécoise

 

Par CHANTAL GUY

 

La proposition est aussi séduisante qu'audacieuse: et si notre métissage originel avec les peuples autochtones était aussi important que la langue française dans la différence de la société québécoise? Le documentaire L'Empreinte de Carole Poliquin et Yvan Dubuc, porté par le comédien Roy Dupuis, nous invite à redécouvrir une part refoulée de notre histoire et appelle à une redéfinition de notre identité.


Pourquoi dit-on, plutôt négativement, que le Québec est une société de consensus? Pourquoi sommes-nous progressistes en ce qui concerne les relations hommes-femmes ou les droits des homosexuels? Pourquoi sommes-nous si enclins à l'union libre plutôt qu'au mariage?

 

Pourquoi notre système judiciaire privilégie-t-il la réhabilitation ou la médiation plutôt que la punition? Selon la ligne directrice du documentaire L'Empreinte, il se pourrait bien que toutes ces particularités aient beaucoup à voir avec notre alliance première avec les peuples autochtones.

 

Pour Roy Dupuis, que ces questions intéressent beaucoup, et qui a accepté de mener les entrevues du film auprès de nombreux intervenants - l'historien Denys Delâge, l'anthropologue Serge Bouchard, la poétesse innue Joséphine Bacon, la juge Louise Otis, entre autres -, cela ne fait aucun doute: il y a beaucoup d'Indien dans le Québécois.

 

«Ce qui m'a frappé, c'est quand je suis allé travailler en France, explique-t-il. Je ne suis pas Français, mais vraiment pas. Je le suis de culture, de littérature, de musique, mais je suis Américain aussi à ce niveau-là. Dans mes valeurs fondamentales, dans la façon dont je négocie avec les autres, je ne suis pas Français du tout. Si c'est supposé être la «mère patrie», et que je ne pense pas comme eux, pourquoi? Je suis pas mal plus proche de la «pensée du cercle» des Amérindiens que du système hiérarchique pyramidal...»

 

Par exemple, dit-il, on se plaît à dire que les Québécois n'aiment pas la richesse ou les gens qui se démarquent trop, et que cela nous viendrait de notre fond catholique. Mais si ça venait d'ailleurs?

 

«Je peux en parler, j'ai déjà été «en haut», et j'ai tout le temps voulu rester sur terre, note le comédien. Je ne me suis jamais battu pour être vu, être au-dessus, je n'ai pas besoin de ça. Ce n'est pas qu'on n'aime pas ça, c'est juste que ça n'existe pas, pour nous, je pense.»

 

Au Québec, le sujet autochtone est quelque chose qui reçoit indifférence ou mépris, bien souvent. Pour les auteurs du documentaire, comme pour Roy Dupuis, il s'agit là d'un tabou, d'un secret de famille. Après la Conquête, être considéré comme «sauvage» était un danger, les Acadiens étaient déportés, et les Canadiens ont trahi leurs frères indiens avec qui ils avaient créé une nouvelle société en Amérique.

 

«Si les Français sont nos cousins, les Amérindiens sont nos frères, insiste Roy Dupuis. Mais on a été beaucoup plus influencés que ce qu'on s'est raconté, que ce qu'on a écrit. Pour différentes raisons. De nouveaux maîtres arrivent avec de nouvelles façons de faire. L'alliance de départ, elle prend fin avec la Conquête. C'est un nouveau contrat et on se retrouve chacun de notre bord, séparés. Et nos élites ensuite nous ont trahis, elles ont réécrit l'histoire en fonction du pouvoir établi. On a trahi une partie de nous-mêmes. J'ai fait une dizaine d'années de psychanalyse et c'est clair qu'à partir du moment où tu trahis quelque chose qui est proche de toi, la blessure est beaucoup plus grande que si tu trahis un inconnu. C'est clair que tu essaies de t'éloigner de cette douleur.»

 

Le Québec a-t-il 12 000 ans?

 

Carole Poliquin et Yvan Dubuc ont choisi Roy Dupuis parce qu'au fil de sa carrière, il a fini par incarner l'archétype de l'homme québécois, selon eux. Et Ovila dans Les Filles de Caleb ou Alexis dans Séraphin étaient beaucoup plus nomades que sédentaires, donc pas mal Indiens.

 

«Au-delà des idées, nous voulions que le film soit dans une intelligence émotionnelle, note Poliquin. Nous voulions quelqu'un qui pouvait porter cette parole. Les réactions que nous avons dans les projections sont fortes. On se rend compte qu'on ne nous a pas enseigné la vraie histoire. On nous a appris que l'Indien, c'est «l'autre». Mais qu'est-ce que nous avons gardé de cette rencontre-là? Deux peuples qui se métissent à travers des alliances, des adoptions, des formes de proximité, c'est quelque chose d'unique dans notre histoire dont on devrait être fiers plutôt que de l'occulter. Pourquoi dit-on que nos différences viennent de la langue, de l'hiver, de l'Église, mais jamais des Indiens? Notre histoire avec eux est complètement différente de celle des Anglais ou des Espagnols en Amérique du Sud.

 

«On a séparé les deux communautés, alors qu'ensemble, elles contrôlaient l'Amérique, poursuit Dubuc. Ce film veut amener une redéfinition de notre identité. Est-ce que les Québécois sont autre chose que des consommateurs nord-américains parlant français? Je crois qu'on est fondamentalement orphelins d'une part de nous-mêmes et d'une fraternité aussi. Je pense que les Autochtones aussi sont orphelins.»

 

Quels seraient les avantages de cette redéfinition? Énormes, croient-ils. «Comme le dit Denys Delâge dans le film, reconnaître cet héritage voudrait dire que notre histoire n'a pas commencé avec l'arrivée de Champlain, mais il y a 12 000 ans, dit Roy Dupuis. Pour moi, c'est un héritage important, c'est une façon de vivre et de comprendre la société qui est plus proche de la réalité, en tout cas, qui me sied le plus. C'est précieux. Ce n'est pas du folklore, c'est une façon de vivre moderne, qui a de l'avenir, qui devrait être partagée.»

 

«De se définir au-delà de la langue, note Poliquin, ça permet d'avoir un projet de société auquel plein de néo-Québécois peuvent adhérer, parce que c'est déjà pour ces raisons-là qu'ils ont choisi le Québec.»

 

Yvan Dubuc espère après ce documentaire des tonnes de films et de livres qui poursuivront la réflexion. «Je suis persuadé que c'est ce qui pourrait aussi ouvrir une porte aux Autochtones, qu'ils puissent reconnaître qu'ils n'ont pas hérité que de problèmes sociaux, mais qu'ils ont aussi donné naissance à une société moderne qui est une part d'eux-mêmes.»

 

Source :

http://www.lapresse.ca/cinema/cinema-quebecois/201503/12/01-4851542-lempreinte-lindien-dans-lidentite-quebecoise.php

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 15:32

 

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2015/03 - Autour de «L'Empreinte»
2015/03 - Autour de «L'Empreinte»

 

7 mars 2015


Autour de «L'Empreinte»


Par Odile Tremblay

 


Vendredi prochain sort dans nos salles un important documentaire, L’Empreinte, réalisé par Carole Poliquin et Yvan Dubuc. Roy Dupuis y rencontre des anthropologues, des historiens, une poétesse innue, etc., et pose des questions inédites. On savait le métissage des Québécois francophones avec les autochtones en grande partie évacué de la mémoire collective. L’anthropologue Serge Bouchard répétait de son côté à pleines émissions et ouvrages que les liens entre les Amérindiens et les habitants de la Nouvelle-France étaient tissés très serré. Mais on n’avait guère lié jusqu’ici les spécificités de la société québécoise aux effets de ce métissage. La quête du consensus, le collectivisme et l’égalitarisme, quoique malmenés par le vent du jour qui prime l’individu, seraient empruntés aux cultures des premiers peuples.

 

Tout a commencé quand Yvan Dubuc, coauteur avec Pierre Perrault de La bête lumineuse, en 1982, est parti travailler en France, où il a constaté: «On n’est pas des Français. Mon «savoir être au monde» est différent du leur.» Ces questions l’habitaient depuis 40 ans. «Un travail sur la littérature québécoise m’avait intéressé aux personnages de nomades: Le Survenant, Alexis dans Un homme et son péché, François Paradis de Maria Chapdelaine: tous des ensauvagés non identifiés comme tels. Mon amitié avec les Amérindiens de Maniwaki, qui s’est développée au cours du tournage de La bête lumineuse, m’a ancré dans cette impression que nos liens étaient sous-estimés.»

 

À Montréal, il a abordé la question avec la documentariste Carole Poliquin (L’emploi du tempsL’âge de la performance), qui l’a convaincu de coréaliser un film avec lui. Roy Dupuis se posait des questions identitaires aussi après un séjour de travail en France également. «Tous leurs rapports hiérarchiques nous sont étrangers, dit-il. Nous ne fonctionnons pas selon un système pyramidal, mais de façon circulaire, comme les Amérindiens.»

 

«En Nouvelle-France, où l’immigration était d’abord masculine, les premières mères étaient des Amérindiennes, poursuit Carole Poliquin. J’ai moi-même des ancêtres autochtones. Il y a eu du métissage, des adoptions et des modèles de transmission de savoir. Beaucoup de Français qui arrivaient ici, devant la liberté, sexuelle entre autres, des Amérindiens empruntaient leur mode de vie. Sans eux, nous ne serions pas ce que nous sommes.»

 

Les cinéastes ne voulaient pas faire un film sur le passé, mais sur nos valeurs contemporaines. Des témoignages de l’historien Denys Delâge, de l’anthropologue Serge Bouchard, de l’anthropologue abénakise Nicole O’Bomsawin, mais aussi de la juge Louise Otis, instigatrice de la médiation judiciaire au Québec, de la psychanalyste Jacqueline Lanouette, etc., étayent ces théories. Ils démontrent que, si le modèle québécois est plus communautariste que celui des Canadiens anglais ou des Européens, c’est à cause des liens étroits entre les Amérindiens et les francophones. Ces derniers avaient au départ instauré une politique d’alliance davantage que de colonisation, ce qui resserrait ces liens.

 

Comme l’explique Roy Dupuis, la très traumatisante Conquête de 1759 a brisé des liens, non seulement avec la France mais avec les nations autochtones. «Pour ne pas être déportés comme les Acadiens, pour ménager les Anglais au pouvoir, à cause des thèses racistes européennes au XIXe, les francophones du Québec ont renié leurs rapports fraternels avec les Amérindiens qui duraient depuis 150 ans. Le film m’a permis de comprendre à quel point cet héritage est important pour nous. Le reconnaître nous aiderait à guérir nos blessures identitaires. Et en redonnant leur importance aux Amérindiens, qui avaient une connaissance de la nature et sans qui la colonie n’aurait pas survécu, on peut recréer des liens avec eux, pour les causes écologiques entre autres. Nos livres d’histoire nous ont enseigné ça tout croche. On s’est fait niaiser. On doit réagir.» Le projet d’indépendance a trop misé sur les seules racines françaises aussi, contribuant à occulter les autres legs.

 

Carole Poliquin estime que ce même message est demeuré lettre morte au cours des années 70, quand des historiens comme Denis Vaugeois le mettaient de l’avant, mais qu’aujourd’hui les jeunes en particulier sont curieux de leurs racines, à l’heure aussi où les Amérindiens prennent la parole. «On y voit comme une proposition de redéfinir l’identité québécoise actuelle, conclut-elle. Elle est passée par la religion, puis la langue, mais on peut se retrouver autour d’un ensemble de valeurs de tolérance.»

 

Source:

http://www.ledevoir.com/culture/cinema/433680/autour-de-l-empreinte

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 14:37

 

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2015/03 - Lever le voile sur le «grand tabou de l’histoire du Québec»

6 mars 2015

 

Lever le voile sur le «grand tabou de l’histoire du Québec»

 

Par ISABELLE HONTEBEYRIE

 

Avec le documentaire L’Empreinte, les coréalisateurs et coscénaristes Carole Poliquin et Yvan Dubuc tentent, avec Roy Dupuis en intervieweur, de répondre aux questions hantant l’histoire du Québec depuis des années: qui sommes-nous et quelles sont les valeurs qui fondent notre identité, notre sentiment d'appartenance au Québec?

 

Le résultat est passionnant, les deux créateurs ayant effectué des recherches auprès de spécialistes aussi diversifiés que «des anthropologues, des psychanalystes, des sociologues et des historiens, qui prennent le sujet par tous les angles possibles pour tenter d’avancer vers ce que nous sommes», a dit Yvan Dubuc. Les deux réalisateurs ont tourné pas moins de 80 heures d’interviews, dont une partie se retrouvera sur le site internet du film.

 

Car, au fil du documentaire, le spectateur découvre que l’histoire du Québec n’est pas celle qui nous a été apprise sur les bancs d’école. «Notre histoire est jeune. Cette première rencontre [entre les premiers colons et les Amérindiens], ce nouveau modèle de colonie que les Français – qui ne sont pas venus en conquérants – ont établi ici au départ est important! C’est une énorme différence! Ils sont venus pour créer une alliance avec un peuple qui était déjà là, qui leur a proposé de s’installer, de se marier et de faire des enfants. Il n’y a pas plus intime comme début de société, comme rapport, que celui-là. Et c’est là-dessus que nous avons fondé notre société, que l’on a occupé le territoire, tranquillement, avec eux... ce qui n’a jamais existé ailleurs dans le monde. C’est unique comme modèle de colonisation», a détaillé Roy Dupuis.

«C’est sûr que ça a laissé des traces! Surtout quand tu arrives et que la société [amérindienne] apporte plus de liberté, plus d’égalité que la société d’où tu viens. Sans parler de la liberté sexuelle. C’est sûr que les colons ont été charmés par les “sauvagesses”. [...] C’est la moitié de notre histoire, et pourtant, c’est comme si cela n’avait jamais existé, que cela ne faisait partie que d’un folklore.»

 

Pour Yvan Dubuc, le silence historique sur la manière dont l’identité québécoise a été forgée par ce mélange des deux cultures – visible aujourd’hui dans nos institutions juridiques pour les jeunes, dans notre tolérance à l’endroit des différences, de la naissance de l’écologie, de notre volonté d’obtenir le consensus – «est le plus grand tabou de l’histoire du Québec. C’est un secret de famille, une réalité historique cachée que l’on porte tous. Et les livres d’histoire officiels ont véhiculé ce tabou-là, cette mise à l’écart. [...] Aujourd’hui, que sommes-nous au-delà du fait de parler français? Sommes-nous des consommateurs nord-américains parlant français? Le film dit “non” et pose la question de savoir quelles sont nos singularités».

 

Tournés vers l’avenir...

 

Pour Carole Poliquin, Yvan Dubuc et Roy Dupuis, le fondement de l’identité québécoise est le «vivre ensemble», visible au travers de notre tissu social. «C’est ici que nous nous sommes dotés des institutions qui reflètent la manière dont nous voulons vivre ensemble», souligne la coréalisatrice, qui parle de la honte que l’on éprouve à être ce que l’on est. L’acteur, lui, souligne: «J’ai toujours de la difficulté, quand on me demande d’identifier la société québécoise, à sortir de l’image du cercle. Je pense que c’est ce qui illustre le mieux la manière de vivre et de concevoir la société. Nous sommes assis en cercle, d’égal à égal. C’est drôle que notre devise soit “Je me souviens”, parce que nous sommes dans le cercle, mais nous ne le savons pas encore. Il nous reste à l’apprendre, à nous le raconter.»

 

Et maintenant que nous savons qui nous sommes, vers où allons-nous nous diriger? Pour Roy Dupuis, la réponse est simple. «Je ne sais pas. Mais déjà, de reconnaître d’où l’on vient est important. Nous avons des livres à écrire, des films à faire [sur ce pan de notre histoire]. En ce qui me concerne, en tant qu’artiste, c’est cela qu’on a à faire. Je n’en reviens pas qu’il n’y ait pas de films sur la Conquête!»

 

Source :

http://www.journaldemontreal.com/2015/03/06/lever-le-voile-sur-le-grand-tabou-de-lhistoire-du-quebec

 

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:07

 

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2015/02/22 - Roy Dupuis à «Tout le monde en parle»
2015/02/22 - Roy Dupuis à «Tout le monde en parle»
2015/02/22 - Roy Dupuis à «Tout le monde en parle»

 

23 février 2015

 

Qui  sommes-nous?


 

Par MARIO ASSELIN

 

 

L'offre télévisuelle du dimanche soir était particulièrement abondante hier, puisque étaient présentés simultanément, la remise des Oscars, les premiers Duels de La Voix III, un autre épisode de la saison 5 de la série Downton Abbey et l'émission Tout le monde en parle du 22 février. L'un des invités de Guy A. Lepage, l'unique Roy Dupuis, est venu présenter le documentaire L’Empreinte, «une enquête sur les premiers colons arrivés de France».

 

À cette occasion, les spectateurs qui avaient syntonisé une autre chaîne que ICI Radio-Canada ont manqué des échanges profonds où il a abondamment été question de métissage culturel et de l'identité des Québécois. Le parcours professionnel du comédien qui a incarné plusieurs rôles marquants au théâtre, au cinéma et à la télé a été le prétexte d'un témoignage bien senti sur la langue du bois... une rencontre beaucoup plus importante avec l'accent des Premières Nations que ce qu'on nous aurait enseigné à croire.

 

Il faut dire d'entrée de jeu que c'est davantage le citoyen Roy Dupuis que l'acteur qui était présent sur le plateau, hier soir. En très grande forme, celui qui est originaire d'Amos en Abitibi a donné un ton extrêmement dynamique à l'entrevue qui a débuté par l'écoute de la bande-annonce du film.

 

 

26 octobre 2014

Roy  Dupuis  à  l'honneur  en  Abitibi

Rouyn-Noranda / Pour ouvrir le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, Roy Dupuis a été invité à présenter deux œuvres dans lequel il apparaît, le documentaire «L'Empreinte» et le long-métrage «Ceci n'est pas un polar».

 

 

 

Le documentaire L'Empreinte a été présenté en première québécoise le 27 octobre dernier au Festival de cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. De plus, deux projections ont déjà eu lieu aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal en novembre 2014. La sortie en salles est prévue pour le 13 mars 2015 à la Maison du cinéma (Sherbrooke), au cinéma le Clap (Québec) et au cinéma Beaubien (Montréal). D'autres salles pourraient s'ajouter.

 

 

RIDM - 16 novembre 2014

 

L'extrait d'un peu plus d'une quinzaine de minutes de l'émission d'hier soir de Tout le monde en parle mettant en vedette Roy Dupuis démontre que la question de notre identité est loin d'être complètement résolue. Ayant fait un séjour en France - la mère patrie de plusieurs d'entre-nous - l'invité particulièrement volubile de Guy A. raconte qu'il en était venu à constater qu'il n'était pas Français. La France, société hiérarchique bien établie et dont on respecte autant d'en haut que d'en bas ce caractère distinctif ne nous ressemblerait pas, nous Québécois.

 

Il faut écouter le passionnant récit de Roy Dupuis, après qu'il se soit demandé: «Si je ne suis pas comme eux, je viens d'où?»

 

Au fil des nombreux entretiens avec les anthropologue Serge Bouchard et Nicole O’Bomsawin, auprès de l’historien Denys Delâge, de la poétesse Joséphine Bacon et de la juge Louise Otis, on comprend du témoignage d'hier soir que la civilisation autochtone nous a beaucoup plus influencé qu'on pourrait le croire.

 

«Au niveau de la justice, de la façon dont on élève nos enfants, de la place de la femme dans la société, on est beaucoup plus près du cercle, qui est la base de la société amérindienne que de la pyramide, souligne Roy Dupuis».

 

Nous serions de fait, très proches des sociétés amérindiennes où la pensée circulaire domine. On apprend dans le document à se réconcilier avec les 150 premières années de la Nouvelle-France qui «ont été bien plus indiennes que catholiques», sous l'influence de «Champlain et des siens [qui] ont fusionné avec les Premières Nations bien plus qu’on le croit, et ce, tant par la chair que par l’esprit».

 

Bref, les colons se seraient ensauvagés bien davantage qu'on ait pu faire «d'un Sauvage», un Français.

 

On apprend du récit de Roy Dupuis que Champlain se devait de créer une alliance avec les amérindiens en Nouvelle-France. Nos ancêtres ont pu s'installer, à condition de marier «nos» femmes (du point de vue des amérindiens) et de faire des enfants. Cela a duré au moins 150 ans, jusqu'à la conquête...

 

L'héritage amérindien insoupçonné des Québécois est donc au coeur de ce documentaire qui redéfinit l'identité métisse du Québec; «le fil du fléché» y serait ainsi retrouvé.

 

«L’Empreinte se célèbre par l’explosion d’un rire contagieux conviant les Québécois issus de ces «gens libres» à se souvenir de leur enracinement historique, culturel et ethnique dans le grand peuple métis encore largement méconnu, dont les voyages au chant de l’aviron se veulent peut-être l’écho d’une véritable identité à redécouvrir et à partager avec tous.»

 

Source :

http://www.journaldequebec.com/2015/02/23/qui-sommes-nous

 

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 11:08

 

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« L'Empreinte sera présenté le 14 novembre à l'amphithéâtre du Coeur des sciences de l'UQAM et dimanche 16 novembre au Pavillon Judith-Jasmin de l'UQAM.»

 

 

3 février 2015

 

Roy Dupuis tend le micro à plusieurs personnalités dans le documentaire L’Empreinte, dont la sortie est prévue le 13 mars à Montréal et à Québec.

 

Le film réalisé par Carole Poliquin et Yvan Dubuc s’intéresse aux questions d’identité, aux valeurs et à la culture québécoise, en tentant de comprendre qui nous sommes.

 

Dans la bande-annonce, Roy Dupuis, en parlant d’un fil qui s’est rompu, dit que «ce n’est peut-être pas un hasard si la question de notre identité resurgit constamment dans notre histoire, comme si aucune réponse ne nous avait encore pleinement satisfaits».

 

Il est question de notre métissage avec les peuples amérindiens, qui pourrait être beaucoup plus déterminant que nous le croyons sur notre caractère distinct.

 

La caméra suit Roy Dupuis, qui rencontre notamment l’historien Denys Delâge, l’anthropologue Serge Bouchard, l’anthropologue abénaquise Nicole O’bomsawin, la poétesse innue Joséphine Bacon et la psychanalyste Jacqueline Lanouette.

 

La musique est signée par Jorane.

 

Source:
http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/archives/2015/02/20150203-163652.html


 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 10:02

 

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Roy Dupuis tourne à l’école Des Rives (Terrebonne, Québec)

 

Le lundi 11 juin dernier (2013), l’école Des Rives recevait le comédien Roy Dupuis et l’équipe de tournage de la réalisatrice Carole Poliquin.

 

Dans le cadre d’un film sur les valeurs québécoises, qui sera porté au grand écran l’an prochain, les artistes se sont intéressés à l’ouverture et à la tolérance du milieu scolaire face à la différence et ont choisi l’école des Rives pour l’illustrer à l’écran.

 

Plus particulièrement, ils s’intéressaient aux actions prises par l’école pour lutter contre l’homophobie. Ils ont filmé, entre autres, l’escalier principal de l’école peint aux couleurs du drapeau de la fierté gaie et réalisé des entrevues avec des enseignants et des élèves qui ont participé à l’élaboration du plan de lutte contre l’homophobie.


 

2013/06 - Roy Dupuis tourne à l'école Des Rives (Terrebonne)
2013/06 - Roy Dupuis tourne à l'école Des Rives (Terrebonne)
2013/06 - Roy Dupuis tourne à l'école Des Rives (Terrebonne)
2013/06 - Roy Dupuis tourne à l'école Des Rives (Terrebonne)
2013/06 - Roy Dupuis tourne à l'école Des Rives (Terrebonne)
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Published by TeamRDE - dans L'Empreinte Documentaires