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24 septembre 2010
Le documentaire «Chercher le courant», de Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere, sur les énergies vertes et le chantier hydroélectrique de la rivière Romaine, sera présenté en première mondiale aux 13èmes Rencontres internationales du Documentaire de Montréal (10 - 20 novembre 2010).
Les RIDM auront lieu dans six salles du centre-ville montréalais avant de se rendre à Québec (Cinéma Cartier) du 26 novembre au 2 décembre.
29 octobre 2010 «La mise en chantier des quatre mégabarrages sur la Romaine, l’une des dernières grandes rivières vierges de tout harnachement hydroélectrique sur le territoire québécois, a suscité plusieurs débats et remis en question la transparence des motivations d’Hydro-Québec et du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Avant que ne soit transformé à tout jamais ce coin de pays méconnu, l’écopédagogue Nicolas Boisclair et le journaliste-réalisateur Alexis de Gheldere ont rapporté les dernières images de la Romaine à l’état sauvage au terme d’une expédition de plus de 700 kilomètres, tout en discutant avec le comédien Roy Dupuis, président de la Fondation Rivières, sur la légitimité de ce type de projet à l’ère des systèmes énergétiques alternatifs.» Source: |
Chercher le courant - Une expédition et un geste citoyen
Un court extrait du film "Chercher le courant" de Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere avec Roy Dupuis explorant l'écosystème de la rivière Romaine et le développement des énergies vertes a...
https://www.youtube.com/watch?v=YQuNZKeVSJk&feature=youtu.be
L’hydroélectricité: la meilleure avenue?
Par Catherine Perreault
CP: Votre film met aussi en vedette Roy Dupuis. Comment l’avez-vous approché?
AdG: Roy Dupuis, Fondation Rivières et d’autres organismes sont venus pendant 5 jours sur la rivière Romaine. Le but de leur expédition était de faire de l’échantillonnage de sol pour mesurer sa teneur en mercure. C’est important de le faire. Au moment de l’inondation du sol, lorsqu’on y installe un barrage, il y a beaucoup de mercure qui est libéré et qui vient contaminer la chaîne alimentaire. Cette contamination peut durer pendant plus d’une trentaine d’années.
Le voyage était long, alors on était heureux de croiser leur chemin! On a parlé à Roy Dupuis du film que l’on faisait. C’est une personne très rationnelle. Il a un parcours scientifique. Notre démarche l’intéressait. Il nous a donc proposé de participer à notre film et on a trouvé que l’idée était bonne puisqu’on avait la même vision, soit celle d’informer les gens sur les enjeux énergétiques.
Lire toute l'entrevue sur:
Chercher le courant - La démarche de Roy Dupuis
Un court extrait du film "Chercher le courant" de Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere avec Roy Dupuis explorant l'écosystème de la rivière Romaine et le développement des énergies vertes a...
https://www.youtube.com/watch?v=yuqiUUBOyCs&feature=youtu.be
MONTRÉAL - Le comédien Roy Dupuis ne joue pas un rôle dans le documentaire «Chercher le courant», qui sera présenté en première à Montréal et à Québec dans le cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).
Le film des réalisateurs Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere permet plutôt de rencontrer Roy Dupuis en tant que co-fondateur de la Fondation Rivières, un organisme qui a pour mission de préserver, de restaurer et de mettre en valeur le caractère naturel des rivières.
Tourné à l'été 2008, le documentaire relate le parcours des deux cinéastes, qui ont décidé de parcourir les 500 kilomètres de la rivière Romaine en canot avec deux environnementalistes.
L’objectif de cette expédition de 46 jours était de filmer et de documenter l’écosystème de cette grande rivière sauvage du Québec, à un an du début du chantier hydroélectrique prévu par Hydro-Québec.
Leur aventure se déroule en parallèle avec celle de Roy Dupuis, qui enquête en compagnie d'experts sur le potentiel des énergies vertes et la manière de produire et de consommer de l’énergie dans le Québec du XXIe siècle.
La narration est assurée par Roy Dupuis, qui est également producteur associé, et la musique est signée Alexandre Stanké, Pascal Dufour et Yann Perreau.
«Chercher le courant» est présenté en première le samedi 13 novembre, à 19 h, à la Grande Bibliothèque. Une deuxième projection aura lieu le mardi 16 novembre, à 21 h 15, à la Cinérobothèque ONF.
Il devrait sortir en salles à l'hiver 2011.
Source:
13 novembre 2010 / Photos: © Marc Gibert / http://adecom-marc-gibert.photoshelter.com/image/I00004LexVG2wEk0
18 novembre 2010
«Chercher le courant ou chercher l'erreur»
Par Sarah-Emilie Nault
Sommes-nous toujours maîtres chez nous? C’est la question que se posent Nicolas Boisclair, Alexis de Gheldere et Roy Dupuis dans le troublant documentaire «Chercher le courant». Un film qui nous fait sentir citoyen à part entière, qui hurle à notre conscience sociale de s’ouvrir les yeux et surtout, un film qui regarde en avant.
Quarante-six jours d’expédition, deux jeunes réalisateurs amoureux de la planète et aussi verts que la nature même, un canot et une belle grande rivière, la Romaine, à une année d’être détruite par la construction d’un chantier hydroélectrique d’Hydro-Québec. Accompagnés de deux environnementalistes, Nicolas et Alexis se lancent dans un «river trip» touchant de 500 km qui les font pagayer de la source de la rivière au Labrador, jusqu’à son embouchure dans le Golfe Saint-Laurent. Leur but: archiver en vidéo et documenter l’écosystème d’une des dernières grandes rivières sauvages du Québec.
Roy Dupuis, président de la Fondation Rivières, n’apparaît pas dans ce film en tant qu’acteur mais bien à titre de citoyen impliqué et surtout préoccupé par le sort de l’environnement et l’exploitation de nos richesses. «Il faut être actif maintenant pour faire la différence plus tard», affirme-t-il dans le film. Il enquête donc sur le potentiel des énergies vertes et la manière de produire et de consommer de l’énergie dans le Québec du XXIe siècle. «Il faut changer les mentalités et les valeurs», ajoute-t-il visiblement troublé par ce qu’il découvre tout au long de l’aventure.
«Chercher le courant» est un geste citoyen, une prise de position non pas guidée par l’amertume mais reposant plutôt sur des faits bien établis. On y découvre diverses formes d’énergies vertes: l’énergie solaire, la biomasse, le biogaz, la géothermie, l’énergie du vent. On rencontre des spécialistes qui expliquent, certains avec colère, d’autres avec dépassement ou incompréhension mais tous avec passion, à quel point il serait possible pour le Québec de sauver énergie, environnement et argent si on se donnait la peine d’écouter et d’évoluer.
Il s’agirait en fait d’évoluer, à la façon XXIe siècle.
Le soir du visionnement, j’ai vu des larmes couler sur les joues rougies d’amoureux de la nature, du Québec, de la planète. Je me suis alors, comme eux, demandé: Qu’attendons-nous pour bâtir notre avenir avec audace, ingéniosité et courage?
* Présenté en première mondiale en novembre, au RIDM 2010, «Chercher le courant» souligne par le fait même l’anniversaire de la nationalisation de l’électricité par René Lévesque le 14 novembre 1962. *
Source:
http://patwhite.com/node/11698
Montréal, 21 novembre 2010
«Chercher le courant», film de Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere avec Roy Dupuis, remporte le Prix du public (Canal D) et une mention spéciale du jury du Prix Éco- Caméra lors des RIDM 2010 et annonce sa sortie en salle au Cinéma ONF du 28 janvier au 6 février 2011.
21 novembre 2010
RIDM: quatre documentaires québécois se distinguent
Par André Duchesne
Quatre documentaires québécois, Ce Coeur qui bat, La Reine malade, Chercher le courant et La nuit elles dansent s'inscrivent dans la palmarès 2010 des 13es Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) qui se terminent aujourd'hui. Les lauréats ont été dévoilés hier soir à l'occasion de la cérémonie de clôture des RIDM qui avait lieu à l'auditorium de la Grande Bibliothèque....
.... Film très attendu et consacré à la lutte des écologistes pour la préservation des rivières québécoises, Chercher le courant de Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere était aussi présenté dans la section «ÉcoCaméra». Il a reçu une mention spéciale dans cette catégorie. Mais il a surtout décroché le toujours convoité «Prix du public» remis par Canal D.
Les deux réalisateurs y présentent les dernières images de la rivière La Romaine avant qu'elle ne soit harnachée par la mise en chantier de quatre grands barrages. Ils s'entretiennent aussi avec le comédien Roy Dupuis, président de la Fondation Rivières, sur la légitimité de ce type de projet.
Source: