Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 18:00


Chers  visiteurs,

Pour  une  consultation  facile  et  rapide,  je  vous  invite  à  naviguer  soit  par  Catégorie  soit  par  la   page  PLAN  DU  SITE.
 

2019/09 - La boîte à surprises de Roy Dupuis

07 septembre 2019

 

La  boîte  à  surprises  de  Roy  Dupuis

 

Maintes raisons ont poussé Roy Dupuis, un des acteurs les plus prolifiques de sa génération, à sortir de sa tanière pour embrasser la nouvelle série de Radio-Canada. Notamment, la vision et la personnalité du réalisateur Jean-Philippe Duval (Unité 9) et le fait que l’histoire se passe dans une école pour jeunes filles enceintes ou mères.

 

Lorsqu’il ne travaille pas, Roy Dupuis ne s’ennuie pas. Sauf que, de temps en temps, un projet réveille en lui l’acteur et il y plonge avec ardeur, comme ce fut le cas pour Toute la vie.

 

«Je ne savais pas que ce genre d’école existait. Et ça aussi, en général, quand les histoires me surprennent, c’est un plus pour moi. Je ne sais pas si c’est mon côté scientifique qui aime découvrir de nouvelles choses», confie-t-il.

 

Le côté scientifique de Roy Dupuis ? Bien, si. Cet acteur dans la cinquantaine explique que sans le film Molière d’Ariane Mnouchkine, il n’aurait pas bifurqué vers le théâtre et aurait plutôt poursuivi ses études en sciences.

 

«Des fois, je regrette [mon choix de carrière]. Je ne m’ennuie pas quand je ne joue pas, mais je me dis que si j’étais un scientifique ou un biologiste et que je parcourais le monde et les océans… bon, OK, je me donne le plus beau rôle, vous allez dire ! […] Mais mettons que si j’étudiais le phytoplancton, les courants marins, l’effet du plastique sur la biodiversité ou whatever… je me dis que je serais peut-être encore plus intéressé par mon métier», confie l’un des comédiens préférés des Québécois.

 

Dans la même conversation, il se rétracte – ou plutôt nuance ses propos. Il avoue qu’il met peut-être des lunettes trop roses lorsqu’il s’imagine pratiquer un autre métier. Et le jeu le passionne encore, surtout en vieillissant, puisque les personnages qu’on lui offre sont encore plus intéressants.


Tout comme sa partenaire dans Scoop, Macha Grenon, il vit bien avec son âge et, surtout, il est fier du chemin parcouru.

 

 

«J’ai quand même beaucoup changé depuis cette époque-là. J’étais pas mal plus sur le party que je le suis aujourd’hui. Je ne fume plus, j’ai arrêté de boire et mes préoccupations sont – quant à moi – plus profondes.»

 

Roy Dupuis

 

Un de ses secrets pour cette vie plus saine ? Des visites chez le psychologue.

 

«Ça fait longtemps que je dis qu’on devrait aller chez le psychologue autant qu’on va chez le dentiste. C’est un outil très important, ça peut aider à vivre, orienter la vie et sauver ben du cash en fin de compte, puisque tu n’attends pas d’être en dépression pour être traité», suggère l’acteur.
 

Encore ici, c’est une des raisons pour lesquelles il a accepté Toute la vie, dans laquelle il incarne un psychoéducateur.

 

«On dénonce beaucoup le milieu masculin ces jours-ci, mais je trouve ça important que nous ayons de beaux modèles d’hommes à la télé. Je trouve que nous en avons autant besoin que nous avons besoin de dénoncer les côtés plus sombres de la masculinité.»
 

Lorsqu’il n’interprète pas des rôles, Roy Dupuis voyage pendant plusieurs semaines, voire des mois, entre autres en Inde où il a passé neuf mois. Il s’investit aussi dans des causes qui l’interpellent, comme l’environnement.

 

Que pouvons-nous lui souhaiter pour la suite des choses ?

 

«Plein de surprises. Que la vie me surprenne. Je veux être surpris par le métier, je veux être surpris par la vie.»

 

Source :

https://www.lapresse.ca/arts/television/201909/06/01-5240205-macha-grenon-et-roy-dupuis-ils-reviennent.php

 

Partager cet article
Repost0
Published by TeamRDE - dans Toute la vie Rencontres et entrevues
8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:49

 

Chers  visiteurs,

Pour  une  consultation  facile  et  rapide,  je  vous  invite  à  naviguer  soit  par  Catégorie  soit  par  la   page  PLAN  DU  SITE.

 

2019/01 - Perdre son anonymat en une nuit

26 janvier 2019

 

Perdre  son  anonymat  en  une  nuit

 

Il avait 25 ans. Roy Dupuis passait incognito lorsqu’il s’asseyait sur les terrasses et observait les gens, pour nourrir ses différents rôles. C’était avant la diffusion du premier épisode des Filles de Caleb.

 

Soixante minutes sous les traits d’Ovila Pronovost ont suffi pour faire de Roy Dupuis une vedette.

 

«Le lendemain, tout le monde me connaissait. Ça n’avait pas de sens. Je ne pouvais plus m’asseoir sur une terrasse tranquille. C’était impossible. J’ai perdu une grande part de liberté, mais c’est correct, j’ai toujours dealé avec ça», se remémore-t-il.

 

L’étiquette de sex-symbol qui lui a collé à la peau ne lui a pas nui, au contraire. «C’est plutôt l’inverse, précise-t-il. À partir de ce jour-là, j’ai pu passer des auditions. Ça ne m’a jamais empêché de tourner ailleurs.»

 

Un rendez-vous presque manqué

 

Pourtant, Roy Dupuis a bien failli ne pas prendre part au projet. Il a été difficile à convaincre (il raconte même qu’il s’était fait une liste de pour et de contre) puisqu’à l’époque, il s’était déjà engagé à jouer dans une pièce de théâtre à Paris.

 

«J’ai passé l’audition avec mes feuilles dans les mains, se rappelle-t-il. Je n’ai pas mis plus de temps de préparation que ça. Jean Beaudin m’a dit : c’est toi que je veux. Je me souviens qu’il m’avait aussi dit que du théâtre, j’allais pouvoir en refaire. Mais une série comme ça, ça ne passait pas tous les jours.»

 

«On avait vu des centaines d’hommes avant lui, mais je ne m’emballais pas», a dit Jean Beaudin.

 

Celui qu’on aime haïr

 

Ovila Pronovost n’était pas un homme modèle. Il a laissé sa belle Émilie dans la misère. Mais ce n’était en rien ce qui allait empêcher le public de l’aimer. «Les gens lui pardonnaient. Ça devait être parce qu’il était très beau», lance en riant Arlette Cousture, l’auteure du roman.

 

«Ovila, c’était comme le gars que toutes les filles aiment haïr, poursuit-elle. Toutes les filles qui m’en parlaient me disaient : moi, si je l’avais connu, je l’aurais changé. Elles voulaient le changer, mais dans leur lit !»

 

Roy Dupuis ne pensait pas que la série allait avoir autant de succès. «En regardant les rushs­­­ le soir avec Jean Beaudin, je me souviens de m’être dit : c’est trop bon, trop intense, ça ne sera pas populaire. Mais c’est là que je me suis trompé. Le public québécois était plus sensible que je pensais.»

 

La fameuse scène

 

La scène où un étalon s’accouple avec sa jument restera gravée dans les annales de la télévision québécoise.

 

«C’était un jeune cheval canadien qui avait trois ans et que j’ai dompté avec un spécialiste. J’allais le voir tous les matins. C’est la première fois que je développais une relation avec un cheval, et c’est vraiment venu me chercher. Je ne pensais pas que ça pouvait être aussi intense.»

 

Source :

https://www.journaldequebec.com/2019/01/26/les-25-personnages-tele-que-vous-avez-adores-ou-detestes

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by TeamRDE - dans Rencontres et entrevues
31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 13:51

 

Chers  visiteurs,

Pour  une  consultation  facile  et  rapide,  je  vous  invite  à  naviguer  soit  par  Catégorie  soit  par  la   page  PLAN  DU  SITE

 

2017/12 - Roy Dupuis grandeur nature

 

22 décembre 2017

 

Roy  Dupuis,  grandeur  nature

 

Par Manon Chevalier

 

Acteur rare, Roy Dupuis revient au grand écran sous les traits du père de Félix Leclerc, dans Pieds nus dans l’aube. L’occasion rêvée de s’entretenir avec un homme discret, qui goûte la liberté comme jamais.

 

«J’ai une image qui me revient de mon enfance… J’avais sept ans. Ça passait aux nouvelles. Des cultivateurs faisaient la grève en Abitibi. Comme geste de protestation, ils avaient aligné leurs vaches près d’un fossé avant de les abattre avec un gun… Une à une, elles tombaient dans le fossé en gémissant. (Il marque une pause.) Ce regard innocent de la vache face à son propriétaire qui lui tirait dessus, c’est l’une des images les plus violentes que j’ai vues. Cette injustice, cette supériorité de l’homme sur la bête, ça m’a marqué…» Roy Dupuis me raconte ce souvenir troublant après un silence de 30 secondes, alors que je lui avais demandé ce qui l’attendrissait. C’est long, une demi-minute qui s’égrène sans un mot. Et pourtant, son silence avait quelque chose d’infiniment rassurant. D’instinct, on sent que l’acteur ne lance pas de paroles en l’air. On se dit qu’il réfléchit, fouille dans sa mémoire et se livre à son rythme. Et on comprend que, pour lui, ces parenthèses sont comme d’essentielles respirations, de furtives escales où ses pensées voyagent, avant qu’il les exprime en pesant chaque mot. Prudence naturelle, intégrité sans faille, quête de clarté? Sans doute un peu tout cela à la fois. 

 

Le 18 octobre 1990, Roy Dupuis est entré dans nos vies pour ne plus jamais en sortir. Ce soir-là, il campait pour la première fois Ovila Pronovost aux côtés de Marina Orsini dans la populaire série télé Les Filles de Caleb. Du jour au lendemain, son jeu instinctif et intérieur le propulse dans la lumière. Adulé tant de la critique que du public, Roy Dupuis collectionne rapidement les récompenses et enchaîne les tournages, laissant son empreinte dans les séries télévisées Scoop (1991 à 1994), Blanche (1992) et Les Rescapés (2009 à 2011), sans oublier La Femme Nikita (1996 à 2001), qui le fera connaître dans plus de 50 pays. Acteur de composition dans l’âme, dont on souligne (trop) souvent la sensualité magnétique, Roy Dupuis refuse très vite de se laisser enfermer dans un statut de sex-symbol. Résultat: au cinéma, il endosse avec la même justesse Alexis Labranche, un héros romantique assoiffé de liberté, dans Un homme et son péché (2001), l’imperturbable général Roméo Dallaire dans J’ai serré la main du diable (2006), un voleur à la petite semaine dans le succès populaire Les Doigts croches (2008) ou la figure emblématique du club de hockey Le Canadien, le mutique Maurice Richard, dans le film éponyme (2005). Grand amoureux du cinéma d’auteur, il reste fidèle à André Forcier, qui le dirige à trois reprises, notamment dans Embrasse-moi comme tu m’aimes, en 2015. Un film allègrement iconoclaste dans lequel l’acteur se glisse avec aplomb dans la peau d’un père alcoolique et incestueux. Un rôle aux antipodes du père doux et bienveillant qu’il porte dans Pieds nus dans l’aube, adapté librement du roman éponyme de Félix Leclerc, réalisé par son fils, Francis Leclerc et coscénarisé avec le conteur Fred Pellerin. 

 

L’éveil au monde

 

Empreint d’une saisissante beauté qui sert admirablement bien le récit, le film raconte l’apprentissage de Félix Leclerc (Justin Leyrolles-Bouchard), à l’âge de 12 ans, à La Tuque, en 1927. Le jeune poète découvre la fraternité humaine, le bonheur, la mort et l’amitié avec la complicité de son ami Fidor (Julien Leclerc), sous l’œil attentif de son père, Léo, un homme dont le regard bleu dégage une telle sérénité qu’elle semble émaner de Roy Dupuis lui-même. «C’est le personnage!» rappelle l’acteur avec un sourire dans la voix.

 

-- Mais entre nous, Roy, cette paix intérieure, c’est le genre d’état qu’on peut difficilement feindre, vous ne trouvez pas?

 

-- (Il se tait à nouveau pendant de longues secondes.) «Disons que… j’ai atteint un niveau de liberté que je ne pensais jamais atteindre. Ça m’impressionne moi-même. Comment dire… je n’ai pas besoin de travailler et présentement, je n’en ai pas envie non plus. Je préfère être "dans le vivant". Si j’ai accepté de tourner dans le film de Francis, c’est parce que ça me tentait vraiment. Adapter le roman de son grand-père au cinéma est un geste important pour lui. Il me voulait pour jouer le rôle. C’est un cadeau qu’il me faisait.»

 

Au moment de notre entretien, l’acteur n’avait pas encore vu le film, mais il avoue en garder de fortes impressions: «Tourner dans une vraie cabane en bois rond, construite [par l’équipe de tournage] au bord de la rivière… Travailler de si près avec les chevaux, leur faire à ce point confiance… Et traverser une grande rivière en calèche… Ça me touche et ça me reste.»

 

À 54 ans, Roy Dupuis est aussi un citoyen engagé dans la préservation et la mise en valeur du caractère naturel des rivières, de même que dans la protection de la qualité de l’eau. «Une rivière sauvage est ce qu’on a de plus précieux. Il en reste quelques-unes et ça m’a appelé», explique avec ferveur le porte-parole de la Fondation Rivières, qu’il a cofondée en 2002. «Le non-respect de nos cours d’eau met notre espèce en danger. C’est un sujet complexe qui parle aussi de notre rapport à la surconsommation, à Hydro-Québec, à notre fierté nationale. Pas de rivières, pas de forêts, pas de fleuve et pas d’eau qui coule à travers les veines de la planète. L’eau de la terre, c’est la même partout!» La défense des rivières lui permet non seulement de porter une cause qui lui tient infiniment à cœur, mais aussi de contribuer à quelque chose de plus grand que lui, donnant du même coup un sens plus profond à sa célébrité. «Je veux en profiter pour faire œuvre utile. On perd beaucoup de temps à parler de la couleur de nos bobettes dans des talk-shows, alors qu’on pourrait laisser la parole à un scientifique ou à un philosophe qui a quelque chose à nous apprendre», tranche-t-il avec humilité. 

 

Un esprit libre

 

Athlète-né et musicien doué pour le piano et le violoncelle, ce natif de New Liskeard, en Ontario, a toujours eu un vif intérêt pour les sciences. Doté d’une curiosité insatiable et d’un esprit d’aventure depuis sa tendre enfance, passée à Amos, en Abitibi, Roy Dupuis aurait pu devenir joueur de hockey, physicien quantique ou violoncelliste. Or, après avoir eu une révélation en voyant le film Molière d’Ariane Mnouchkine, admis par un heureux hasard à l’École nationale de théâtre du Canada, il choisit le jeu. «Ce qui m’allume, ce sont les choses que je ne connais pas et qui m’apprennent de nouvelles facettes de nous-mêmes.» Pour lui, la science et le métier d’acteur riment avec exploration. «Ça m’intéresse de savoir à quoi appartient l’univers dans lequel on vit. On ne le saura sans doute jamais. Et c’est ce qui me maintient en vie. Selon la science, la vie n’a pas de sens. Alors, le sens que je lui trouve, c’est de la vivre. À travers mes sens et ma curiosité d’apprendre.» L’acteur a longtemps eu Le Petit Prince comme livre de chevet, qu’il a troqué pour des ouvrages scientifiques comme Sapiens: Une brève histoire de l’humanité, de Yuval Noah Harari. 

 

Après avoir été longtemps «un gars de la nuit», comme il le dit lui-même, l’acteur s’est installé loin de la rumeur urbaine, dans une ferme de 1840. Une maison entourée de 50 acres de terrain, dans laquelle va et vient Léon, «un chat de ruelle cool et indépendant, mais assez affectueux». Sensible depuis toujours au sort des bêtes, l’acteur n’a toutefois pas d’animaux de ferme, en raison de ses nombreux voyages. «Je pars souvent pendant trois ou quatre mois l’hiver. Et j’ai toujours le goût de voyager…» Il a notamment le projet de faire le tour du monde en voilier, à bord de celui qu’il a retapé de ses mains. «Le voilier a déjà appartenu à Mike Horn [un explorateur-aventurier suisse]. Pour moi, la voile réunit le corps et l’esprit. Le dépassement physique et l’écoute.» Tout ce qu’il aime, en somme. 

 

En couple pendant 15 ans avec l’actrice Céline Bonnier, Roy Dupuis reste discret sur sa vie privée. Aujourd’hui célibataire, il laisse tomber dans la conversation «qu’il n’a pas d’enfant et qu’il n’est peut-être pas trop tard pour en avoir», tout en ajoutant qu’il n’a pas envie d’en parler. En revanche, il confie n’avoir jamais recherché l’équilibre, et laisser la solitude occuper plus de place dans sa vie. «J’ai de moins en moins de difficulté à être seul. Même si c’est dur de l’être de nos jours: on est toujours branché! Mais bon, mon cellulaire, je le ferme ou je n’y réponds pas. Il n’y a pas grand monde à qui je réponds tout de suite…» avoue-t-il en riant de bon cœur, alors que l’entrevue tire à sa fin. 

 

-- On vous sent assez heureux, Roy

 

-- (Encore là, il hésite avant de répondre.) «Je me sens libre, ancré dans la vie. Mais pour moi, être heureux, ça ne veut rien dire. J’ai des moments de détresse et d’angoisse; ils me sont importants. Je ne les fuis pas, j’essaie d’apprendre d’eux. (Il s’interrompt une dernière fois.) La souffrance fait partie de la vie, et je préfère être dans le plaisir. Mais si tu es tout le temps heureux, tu ne sais plus quand tu l’es…»

 

Source:

https://www.lebelage.ca/voyages-et-loisirs/loisirs/roy-dupuis-grandeur-nature

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by TeamRDE - dans Rencontres et entrevues
30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 22:44


Chers visiteurs,

Pour une consultation facile et rapide, je vous invite à naviguer par la page
2014/10 - Roy Dupuis dit non à une superproduction

 
30 octobre 2014


Roy  Dupuis  a  dit  non  au  réalisateur  de  «Babel»


Par Ismaël Houdassine



Roy Dupuis a refusé un rôle dans le prochain long métrage d'un des réalisateurs les plus influents de la planète, le Mexicain Alejandro González Iñárritu, qui avait notamment tourné 21 Grams et Babel, a appris le Huffington Post Québec.


Pourtant, sur papier, la proposition était alléchante. The Revenant, dont la sortie est prévue pour 2015, va mettre en vedette Leonardo DiCaprio (qui signera avec ce long métrage son grand retour) et Tom Hardy. Adaptée du roman de Michael Punke, la superproduction dont l'action est située en 1820 raconte la vengeance d’un trappeur laissé pour mort par ses compagnons après l’attaque violente d’un ours.


Mais clairement, l'offre faite à Dupuis impliquait trop de contraintes pour l'acteur québécois qui devait se lancer dans le projet, sans trop savoir quel aurait été son rôle.


«Les producteurs m’ont proposé un rôle sans me donner aucune information, a lancé Dupuis en entrevue. J’ai refusé parce qu’ils ne voulaient pas me faire lire le scénario. C’était trop mystérieux et en plus, ils me demandaient d’être disponible n’importe quand pendant plusieurs mois.»


Le comédien a finalement estimé que cela n’en valait pas la peine. «J’ai dit non. Ce qui attire mon attention ce sont avant tout les scénarios. Je ne peux m’engager sans savoir dans quoi je m’embarque», explique-t-il.


Même si Iñárritu est l’un des cinéastes les plus en vue à Hollywood – son très attendu Birdman qui met en scène Michael Keaton, Naomi Watts et Edward Norton sort en salles vendredi - Roy Dupuis est loin de regretter sa décision.


«Je connais bien les films de ce réalisateur. J’avais d’ailleurs beaucoup aimé son long métrage 21 Grams, mais je ne dis pas oui à n’importe quel prix. J’ai déjà refusé des propositions américaines par le passé et je n’ai jamais eu de soucis avec ça.»


Selon l'acteur, sa décision n'a pas été le fruit de son égo. «Avec la génération Facebook, je sais que c’est important, mais moi je ne cherche pas la renommée. Dans le métier d'aujourd’hui, la promotion est devenue envahissante. Je n’ai jamais été là-dedans et je m’en éloigne de plus en plus.»


Ce qui intéresse l'acteur, ce sont les histoires, quitte à privilégier les productions locales. «Je n’ai jamais manqué d’ouvrage au Québec. C’est clair que les rôles qu’on me propose ici ont toujours été plus intéressants qu’à Hollywood. Et l’idée d’aller habiter à Los Angeles ne m’a jamais vraiment tenté», raconte-t-il.


Toutefois, Dupuis avoue qu’il existe un réalisateur à qui il ne refuserait rien. «Je dirais toujours oui à Marc-André Forcier. Il fait du cinéma comme un poète.»


L’acteur ne cherche pas à accumuler les rôles. Hormis quelques films qui devraient bientôt prendre l’affiche comme Ceci n’est pas un polar de Patrick Gazé et Le bruit des arbres de François Péloquin, Dupuis est pris par d’autres projets. «Je suis un peu ailleurs présentement. Je ne m’ennuie pas. J’ai plus envie de voyager que de travailler en ce moment.»



Source:
http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/10/30/roy-dupuis-realisateur-babel_n_6075138.html?utm_hp_ref=divertissement&ncid=tweetlnkushpmg00000067


 

Partager cet article
Repost0
Published by TeamRDE - dans Rencontres et entrevues
18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 23:13


Chers visiteurs,

Pour une consultation facile et rapide, je vous invite à naviguer par la page

17 juillet 1993

 

Roy Dupuis dans la plus grande intimité

Le garçon sauvage

 

Par Pierre Montour

 

1993/07 - Roy Dupuis dans la plus grande intimité

 

Cet  article  fait  partie  d'une  collection-papier privée de 645 pages  de  journaux  et  magazines  anciens (1989-2016).

 

Ci-dessous, un petit aperçu de ce qu'elle contient:

 

 
 
Source:
Article TV Hebdo
 

 

Partager cet article
Repost0
Published by TeamRDE - dans Rencontres et entrevues
19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 12:50


Chers visiteurs,

Pour une consultation facile et rapide, je vous invite à naviguer par la page

13 octobre 2004

 

Roy Dupuis

«C'est la première fois que j'ai un projet à long terme»

 

Par François Hamel

 

2004/10 - Roy Dupuis: «C'est la première fois que j'ai un projet à long terme»


Cet article fait partie d'une collection papier privée de 645 pages de journaux et magazines anciens (1989-2016).


Ci-dessous, un petit aperçu de ce qu'elle contient: 


 

     

Source:

Article Magazine 7 JOURS


 


Une collection papier privée de 625 pages de journaux & magazines est actuellement en vente sur E-Bay.


Ci-dessous, un petit aperçu de ce qu'elle contient: 

 
Partager cet article
Repost0
Published by TeamRDE - dans Rencontres et entrevues
20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 19:32


Chers visiteurs,

Pour une consultation facile et rapide, je vous invite à naviguer par la page

13 avril 2013

 

Pour  ses  50  ans...

Roy  Dupuis,  parti  pour  deux  mois...  en  couple

 

Par Yves Boudreau

 

2013/04 - Roy Dupuis amoureux? «Plus oui que non!»


Cet article fait partie d'une collection papier privée de 645 pages de journaux et magazines anciens (1989-2016).


Ci-dessous, un petit aperçu de ce qu'elle contient: 


 


Source:

Article Magazine Allô Vedettes
 


Une collection papier privée de 625 pages de journaux & magazines est actuellement en vente sur E-Bay.


Ci-dessous, un petit aperçu de ce qu'elle contient: 

 
Partager cet article
Repost0
Published by TeamRDE - dans Rencontres et entrevues
17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 19:25


Chers visiteurs,

Pour une consultation facile et rapide, je vous invite à naviguer par la page

2013-03-11-LPresse-c

 

 

9 mars 2013

 

Roy  Dupuis  /  De  belles  histoires

 

Par Marc-André Lussier

 

 

Vingt-cinq ans qu'il incarne l'idéal masculin québécois à l'écran. Dans toutes ses différences et ses diversités. De la même manière qu'il peut imposer son autorité à l'écran avec une grande économie de moyens, comme dans le très beau Roche Papier Ciseaux par exemple, Roy Dupuis sait très bien qu'il n'a pas besoin d'y aller de grandes sorties publiques pour se faire comprendre. Il est Roy Dupuis. Pas besoin d'en rajouter.

 

Son engagement social, notamment pour la cause environnementale, est bien connu. Le climat d'ébullition dans lequel a baigné le Québec l'an dernier n'a évidemment pas laissé indifférent cet homme dont le coeur est placé à gauche. 

 

«Le printemps érable est à mon sens beaucoup plus significatif que ce que certaines personnes, et certains médias, ont bien voulu le laisser croire, dit-il. Il s'est passé chez nous quelque chose de très important. Et j'ai l'impression que c'est loin d'être fini. Je crois même que les gens sont encore tous sur le bord de leurs balcons!»

 

Président et porte-parole de la Fondation Rivières, une organisation vouée à la préservation des cours d'eau, l'acteur connaît bien la difficulté de mobiliser une population. Aussi a-t-il été impressionné de voir le nombre de Québécois qui sont descendus dans la rue l'an dernier pour faire entendre leur insatisfaction.

 

«Vous vous rendez compte?, demande-t-il. Plus de 200.000 personnes dans la rue pour une seule manifestation! C'est comme si tout s'était cristallisé d'un coup et que les gens étaient tous sortis ensemble spontanément. J'y vois un signe très encourageant. J'ai d'ailleurs toujours tendance à voir l'aspect plus positif des choses. Quand des gens me disent qu'il ne sert à rien de militer pour la cause environnementale parce que le mal est déjà fait et qu'il est déjà trop tard, je réponds que c'est simplement une justification pour ne rien faire. Des solutions, il y en a. On peut faire quelque chose. Rien n'est encore irréversible.»

 

L'influence  amérindienne

 

À ses yeux, la société québécoise est l'une des plus démocratiques du monde. Il loue l'influence des Amérindiens à cet égard. «Les ancêtres des Québécois francophones viennent de France, mais j'ai l'impression que notre conception de la vie et notre vision du monde ont été beaucoup plus influencées par la culture amérindienne, fait-il remarquer. En tout cas davantage que ce que l'éducation catholique et les institutions officielles nous ont enseigné. En France, la société est encore très hiérarchisée. Je me rappelle que le chauffeur qu'on m'avait assigné sur une production européenne était ému aux larmes quand je l'ai invité à ma table! Il m'a dit que jamais cela n'arrivait sur les plateaux français. Chez nous, ces divisions hiérarchiques n'existent à peu près pas. Les Amérindiens ont eu une grande influence sur ce que nous sommes, notre façon de vivre, notre philosophie, notre vision de la politique et du pouvoir. Ce sera d'ailleurs là le sujet d'un documentaire auquel je participerai bientôt, un peu sur le modèle de Chercher le courant

 

Une  exigence

 

Si le citoyen est très actif, l'acteur l'est tout autant. Dans la discussion actuelle à propos du cinéma québécois, Roy Dupuis se range résolument du côté des créateurs.

 

«Il faudra toujours défendre le cinéma d'auteur, dit-il. C'est de ce côté-là qu'on prend des risques, qu'il y a de la nouveauté, que la créativité s'exprime, qu'on trouve plus de poésie et de profondeur. C'est bien de se poser des questions et de rester alerte, mais il ne faut quand même pas virer fou parce que certains films ont connu moins de succès l'an dernier. Personnellement, je ne me pose jamais de questions à propos du potentiel commercial d'un film, ni même de sa qualité à l'arrivée. Ce n'est pas mon job.»

 

Invité à préciser sa pensée, Roy Dupuis explique qu'il est simplement à la recherche de "belles histoires". Il souligne aussi sa capacité à détecter s'il peut trouver son compte ou pas dès qu'il commence à lire un scénario. «Quand je suis entré à l'École nationale de théâtre, je ne connaissais rien de la culture. C'est là que j'ai fait la rencontre de bons auteurs et que j'ai découvert de très grands textes. Je suis sorti de là plus exigeant. Aujourd'hui, je ne veux plus jouer pour simplement jouer. Il faut que j'adhère à l'histoire qu'on raconte, même si le rôle est moins important. Et puis, il faut aussi que l'écriture appartienne vraiment au cinéma. Cela devient de plus en plus rare, car on la distingue de moins en moins de celle de la télé.»

 

À l'aube de la cinquantaine, Roy Dupuis est aujourd'hui en pleine possession de ses moyens. Si l'action citoyenne est bien présente dans sa vie, il ne se voit quand même pas franchir le pas et jouer un rôle politique. «On m'a déjà approché, c'est-à-dire qu'on a tâté le terrain, mais même si on ne peut jamais dire jamais, je suis très loin de ça. Je n'ai jamais été à l'aise avec les discours», conclut-il avec un grand sourire.

 

Source:

http://www.lapresse.ca/cinema/cinema-quebecois/entrevues/201303/11/01-4629735-roy-dupuis-de-belles-histoires.php

 


2013-03-09-LPresse

 

 

2013-03-11-LPresse-c

 

Partager cet article
Repost0
Published by TeamRDE - dans Rencontres et entrevues
6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 17:07


Chers visiteurs,

Pour une consultation facile et rapide, je vous invite à naviguer par la page

23 février 2013

 

Amoureux  et  plein  de  projets

 

Par JEAN-FRANCOIS BRASSARD

   

2013/02 - Roy Dupuis amoureux... et pas seulement de l'Inde!


Cet article fait partie d'une collection papier privée de 645 pages de journaux et magazines anciens (1989-2016).


Ci-dessous, un petit aperçu de ce qu'elle contient: 



 

Source:

Article magazine ÉCHOS VEDETTES

 

Source:

Article magazine ÉCHOS VEDETTES

 

Une collection papier privée de 625 pages de journaux & magazines est actuellement en vente sur E-Bay.


Ci-dessous, un petit aperçu de ce qu'elle contient: 

 
Partager cet article
Repost0
Published by TeamRDE - dans Rencontres et entrevues
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 20:09


Chers visiteurs,

Pour une consultation facile et rapide, je vous invite à naviguer par la page
 

29 mai 1999

 

Dans  une  entrevue  au  Poing  J...

 

Sauvé  par  un  psychologue

Roy  Dupuis  sort  de  l'enfer  de  l'alcool

 

Par Michel Girouard

 

1999/05 - Roy Dupuis sort de l'enfer de l'alcool


Cet article fait partie d'une collection papier privée de 645 pages de journaux et magazines anciens (1989-2016).


Ci-dessous, un petit aperçu de ce qu'elle contient: 


 
 

Source:

Article Journal Allo Vedettes du 29 mai au 5 juin 1999

 


Une collection papier privée de 625 pages de journaux & magazines est actuellement en vente sur E-Bay.


Ci-dessous, un petit aperçu de ce qu'elle contient: 

 
Partager cet article
Repost0
Published by TeamRDE - dans Rencontres et entrevues