Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 19:51


Chers visiteurs,

Pour une consultation facile et rapide, je vous invite à naviguer par la page
2009/03 - «L'étranger d'ici»

2 mars 2009


«Je  me  souviens»  d’une  histoire  fantaisiste


Par Martin Gignac 



.... L'étranger  d'ici



Toujours occupé à mille projets, c'est avec plaisir et bonheur que Roy Dupuis a renoué avec André Forcier, quatre années après Les États-Unis d'Albert. Son personnage, cette fois plus introverti, évolue dans un carcan porté par la surenchère. «Ça vient avec le texte, l'écriture, note celui qui a été partout en 2008, de Emotional Arithmetic à Un été sans point ni coup sûr en passant par Truffe.



Souvent, quand on fait un film plus réaliste, j'aime beaucoup aller puiser dans la réalité, aller explorer différentes facettes de la vie. Quand tu fais un film de André, j'ai juste envie d'être avec lui, de l'écouter raconter son histoire. C'est là que je puise l'information la plus importante. C'est vraiment à partir de lui, à partir de son imaginaire, de ce qu'il est. Et ses films, c'est ça aussi. Oui, il y a de la démesure, parce que c'est du cinéma. Mais c'est juste plus le fun... Je n'avais pas l'impression de surjouer, parce que tu es dans une autre réalité, tu es dans sa réalité à lui. À partir du moment où tu es conscient de ça, tu rends cela authentique. Tu n'as pas besoin de te forcer beaucoup, car c'est souvent dans le texte.»



Il défend les couleurs de Liam Hennessy, un Irlandais de passage au Québec qui cherche ardemment à défendre sa langue. Afin de rendre crédible l'accent et le dialecte, le général Dallaire de Shake Hands with the Devil a dû se mettre au gaélique.



«Il paraît que j'ai bien fait ma job. J'avais un coach que j'ai rencontré une fois. Elle m'a fait un CD, cela s'est fait assez rapidement. À partir de là, tu apprends les onomatopées par phonétique... Le gaélique, cela n'a aucun rapport avec l'anglais finalement. En anglais, ils ne font pas leurs R, comme en français. Mais en gaélique, ils le font. Je ne pouvais pas faire un «WRRR» à l'anglais. Donc, cela a donné un accent.»



Le tournage de Je me souviens a été bien différent du précédent film d'André Forcier. «Il faisait pas mal plus frette, s'exclame Roy Dupuis en riant. Pour Les États-Unis d'Albert, on était dans le désert du Mexique et là, on était dans le désert de l'Abitibi... Mais j'aime bien ça l'hiver. C'est plus nourrissant. Et c'était un retour chez nous. Mes oncles m'ont raconté que lorsqu'ils ont su que je tournais là, ils m'ont dit dans quelle cabane mon grand-père avait habité. Même si je faisais un étranger finalement, c'est le fun de retourner par chez nous.»



Un retour au pays qui sera accompagné en 2009 de plusieurs productions, dont The Timekeeper, Les Doigts croches et L'Instinct de mort....




Source:

http://www.lecinema.ca/entrevue.php?Id=1075

 

Partager cet article
Repost0
Published by TeamRDE - dans Je me souviens