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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 23:20

Historique complet du film (Articles / Contenus officiels / Photos & Vidéos)

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 21:55


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Les  Doigts  croches

 


Genre/Catégorie: comédie

Réalisation/Scénario: Ken Scott  (Scénariste de Maurice Richard, 2005)

Pays: Canada, Québec / Argentine / France

Langue: français

Durée: 108 min

Lieux et dates de tournage: Cordoba et Buenos Aires (Argentine) / Québec /  Mai-Juin 2008 

Premières: 21 juillet 2009, Saint-Hyacinthe (Montérégie, Québec) / 27 juillet 2009 (Première
montréalaise, Festival du Film Juste pour rire)

Sortie en salle: 31 juillet 2009 (Québec)

Festivals: 4 décembre 2009, Cinéma du Québec à Cannes (France) / 9 décembre 2009, Cinéma du Québec à Paris (France) / 11 avril 2010, Cinéma du Québec à Nantes (France) 

Assistant réalisation: Anabella Rollhauser / Anne Sirois

Costumes: Ginette Magny

Décors: Lyne Chénier

Images: Allen Smith

Scripte: Ginette Sénécal

Mixage: Dominique Delguste / Emmanuel Desguez

Montage images: Monica Coleman

Montage sonore: Michel B. Bordeleau (supervision) / Marc Gagnon / Raymond Legault

Musique: Nicolas Errera

Prise de son: Luciano Bertone / Olivier Léger

Producteur: Valérie D'Auteuil (productrice associée) / Conrado Del Re / Nathalie Gastaldo /
Richard Goudreau / Matías Mendelevich / André Rouleau

Société de distribution: REMSTAR MEDIA PARTNER (QUÉBEC)

Société de production: BA FILMS (ARGENTINE) / CARAMEL FILMS (QUÉBEC) / MELENNY
PRODUCTIONS
(QUÉBEC) / PAN-EUROPÉENNE (FRANCE) / RP PRODUCTIONS (DOIGTS CROCHES)
(QUÉBEC)
 


Interprétation:


Aure Atika  (Madeleine Vadnais)
 
 


Jean-Pierre Bergeron  (Isodore Dubois)  (Les Filles de Caleb, 1990 / Tous pour un [Lance et Compte], 1991 / Free Money, 1998 / The Last Chapter I & II, 2002-2003) 
 
Capture-065


Andrea Bonelli

Gloria Bravar

Roy Dupuis  (Charles Favreau)

Harry Havilio

Claude Legault  (Conrad Côté)
 
Claude-L-LDC


Paolo Noël  (Eddy Papini)
 
Capture-326


Patrice Robitaille  (Donald Quintal)  (Maurice Richard, 2005 / Un été sans point ni coup sûr, 2008)
 
Capture-145


Jorge Sabaté  (Abbé Carmet)

Gabriel Sabourin  (Jimmy Frost)
 


Source:
 
 
 

VOIR  AUSSI  LES  PHOTOS  DU  FILM  EN

DIAPORAMA  GRAND  FORMAT  SUR :

LDC 075

https://photos.app.goo.gl/waZrsAxPqwYtTg8q2


 

Synopsis :
 

Campé au début des années 1960, LES DOIGTS CROCHES met en scène Charles Favreau (Roy Dupuis), un voleur à la petite semaine qui se croit plus futé que ses quatre truands de camarades: le naïf Donald Quintal (Patrice Robitaille), le dur à cuire Conrad Côté (Claude Legault), le râleur Isidore Dubois (Jean-Pierre Bergeron) et le chaud lapin Eddy Papini (Paolo Noël)


Le soir où ils perpètrent un vol de banque organisé par Charles, les cinq larrons se font pincer par la police. Après quatre ans de prison, un sixième complice, Jimmy Frost (Gabriel Sabourin), leur fait savoir qu'ils devront faire tous ensembles un pèlerinage - de 830 km! - à Saint-Jacques-de-Compostelle et prouver par leur comportement qu'ils ont changé s'ils veulent récupérer l'argent. 


Au club des cinq se joint Madeleine Vadnais (Aure Atika), petite amie de Charles, qui aimerait bien mettre le grappin sur l'homme et son butin...


__________________________________________________________


«Mon film, par-delà les trahisons, parle d'amitié perdue, de rédemption, précise Ken Scott. Les personnages se sont connus à l'école. D'où cette familiarité qui leur permet de se lancer des vérités par la tête. Je voulais des êtres colorés, touffus, porteurs d'une vérité.»  


Sources: 

http://www.voir.ca

http://www.ledevoir.com/

 

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 20:30


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2009/12 - «Cinéma du Québec» à Cannes
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 20:15


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31 juillet 2009

 

«Les  doigts  croches»,  le  premier  film  de  Ken  Scott

 

PAR BENOIT BISSON

 

31 juillet 2009

 

«Les  doigts  croches»,  le  premier  film  de  Ken  Scott

 

PAR BENOIT BISSON

 

2009/07 - Les doigts croches, le premier film de Ken Scott

Cet article fait partie d'une collection papier privée de 645 pages de journaux et magazines anciens (1989-2016).


Ci-dessous, un petit aperçu de ce qu'elle contient: 


 

Source:

Article Magazine Famous Québec

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 20:07


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30 juillet 2009
 


.... Certes, Les Doigts croches ne passera pas à l'histoire pour l'originalité de sa mise en scène, mais louons le fait que Scott, qui a dû affronter bien des tempêtes durant le tournage, n'a justement pas voulu en mettre plein la vue comme il arrive trop souvent chez les cinéastes débutants. Pas de place pour l'esbroufe dans ce road movie pédestre. On sent que le scénariste-réalisateur s'en est tenu à rendre justice au pittoresque des paysages et à mettre en valeur le talent de la distribution pour le moins surprenante. 
 


Ainsi, à la redoutable efficacité de Roy Dupuis, trop peu souvent employé dans le registre comique, s'amalgament parfaitement la truculence de Paolo Noël, personnage coloré en soi, et le sens du timing de Claude Legault, improvisateur émérite. À leurs côtés, Patrice Robitaille s'avère très attachant en grand naïf, tandis que Jean-Pierre Bergeron - mâtin, quelle voix! - s'impose autant par ses silences éloquents que par ses répliques où perce le fiel. Bien plus que les revirements et le dénouement de ce récit de rédemption, ce sont les rapports entre les personnages, lesquels se mentent et se manipulent effrontément, qui suscitent le plus grand intérêt. Qui plus est, dans ces échanges virils, Scott jongle avec bonheur avec ses thèmes de prédilection, l'argent et le pouvoir....
 


(Manon Dumais)




31 juillet 2009


Entrevue:  «Les  Doigts  croches»
 
 
Par Karl Filion


 
.... Roy  Dupuis
 

Tourner à l'étranger pendant plus de deux mois doit aider à former l'esprit d'équipe. «À partir du moment où il y a équipe, où la distribution a bien été faite, oui. Mais ça peut être l'inverse aussi. Cette fois-ci, c'était une belle gang, une belle gang de fous, mais des fous qui sont à leur place. Ce sont tous des acteurs qui sont là pour raconter une histoire.» 


Est-ce que des problèmes d'égo peuvent survenir? «Je ne pense pas que des vedettes qui ne sont pas à leur place, ça peut survivre au Québec. Le milieu est trop petit. Cette game-là ne se joue pas ici, il n'y a pas assez d'argent. Ça ne survivrait pas au Québec. Les vedettes au Québec sont là pour les bonnes raisons, parce qu'ils ont un respect pour les histoires et ceux qui les racontent.» 
 
«Travailler avec un auteur qui réalise son histoire, ça permet d'entrer plus facilement dans son univers.» 
 

Est-ce qu'il arrive que l'acteur apprenne quelque chose au réalisateur sur le personnage? «C'est supposé arriver. En général, c'est ce qui se produit. Quand moi, je travaille un personnage, j'en ai rien qu'un, et en plus, t'arrives à le sentir. Tu le vois d'un œil différent. Passer du papier à la troisième dimension ajoute quelque chose de plus. Moi, je vois le personnage en trois dimensions, grâce à l'information imaginée par l'auteur.» 
 
«Un film, c'est un travail d'équipe, en endossant son histoire et son personnage, je vais m'en inspirer des idées, des couleurs, des gestes. C'est à moi de partager ça avec les créateurs, alors on se relance la balle. C'est un travail d'équipe.» 


Leur origine est-elle importante pour mieux les comprendre? «C'est assez important d'où ils viennent pour camper ces bonshommes-là. Le quartier du "faubourg à m'lasse", c'est important, parce que le film parle de ça. D'où tu viens, ça a une grande influence sur ce que tu vas devenir. Donc, oui, pour ce film-là, de connaître un peu le quartier, c'était important.» 
 
«Pour moi, Charles, c'est le plus honnête de la gang. Mais il ne le sait pas. Il le découvre. Il n'est pas assez méchant, il n'ira jamais assez loin pour le faire comme il faut. Il est devenu un voleur pour être respecté, mais dans le fond c'est un bon gars.» 
 

Il ne change pas tellement, il se découvre... «Se découvrir, c'est changer aussi. Mais d'une certaine façon, oui. Il ne change pas, il se découvre. Il s'accepte.» 
 


Source:

 
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 17:40


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29 juillet 2009

 
Première montréalaise courue pour «Les Doigts croches»
 

Par Benoit Bisson
 


Il y avait foule pour la première montréalaise du film Les Doigts croches, réalisé par Ken Scott et mettant en vedette Roy Dupuis, Patrice Robitaille, Claude Legault, Paolo Noël et Jean-Pierre Bergeron.
 

Le film était présenté (le 27/07) à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, dans le cadre du Festival du Film de Juste pour rire. Évidemment, avec une telle distribution, il ne fallait pas s’étonner que ce soit le délire total côté médias, avec une flopée de photographes, caméramen et journalistes d’à peu près tous les médias imaginables. Les acteurs ont composé avec un calme remarquable avec tout ce délire ainsi que les demandes d’entrevues et de poses pour les photographes qui fusaient de toute part.
 

Source:



LDC-La-Presse

2009-07-premiere-1
 

 


31 juillet 2009


 

«Ce qui m’a frappé, d’entrée de jeu, c’est l’humanité de ces personnages, Charles (Roy Dupuis)Donald (Patrice Robitaille)Conrad (Claude Legault)Eddy (Paolo Noël) et Isidore (Jean-Pierre Bergeron), des ratés sympathiques, pour ne pas dire pathétiques.


C’est d’ailleurs là que brille la magie de Ken Scott, tant dans la richesse de son scénario que la finesse de sa réalisation. Plutôt que de nous faire rire d’un gros rire gras et facile, il navigue avec brio entre un propos souvent hilarant et, en contrepoint, toutes les émotions que vivent ces gars qui, au fond, à chaque pas de plus qu’ils font vers le gros lot, se remémorent toute une vie d’échecs accumulés.»
 

(Benoit Bisson)

2009-07-JPR-03
 

2009-07-LDC-10
 2009-07-JPR-01

2009-07-JPR



2009-07

LDC-O



2009-07-27

LDC-Pr

 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 21:49


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25 juillet 2009
 

Dans la peau du leader présumé de la bande Charles Favreau, le ténébreux comédien revient à un genre plus léger.
 

«Je fais souvent des choses souffrantes, alors je me suis dit que ce serait plaisant à faire. J'aime aussi la couleur naïve du scénario, celui-ci était un peu comme les anciennes comédies», estime Roy Dupuis.
 

(Anabelle Nicoud)
 

 


25 juillet 2009
 
Dans la peau du leader présumé de la bande Charles Favreau, le ténébreux comédien revient à un genre plus léger.
 
«Je fais souvent des choses souffrantes, alors je me suis dit que ce serait plaisant à faire. J'aime aussi la couleur naïve du scénario, celui-ci était un peu comme les anciennes comédies», estime Roy Dupuis.
 
(Anabelle Nicoud)
 

25 juillet 2009
 

L'aventure, c'est l'aventure
 

Pendant 33 jours de tournage sur deux mois, l'équipe québécoise se rend donc en Argentine où un club d'admirateurs de Roy Dupuis n'a pas tardé à se manifester. L'an dernier, La Presse avait même reçu une série de photos de l'acteur sur le plateau destinées à ses admirateurs, au grand dam du producteur du film.
 

«Il y a bien des clubs d'admirateurs au Japon, alors non, je ne suis pas étonné», répond Roy Dupuis, manifestement rodé aux manifestations d'intérêt féminines. Pourtant, comme pour une grande partie de la distribution, Roy Dupuis n'avait jamais voyagé en Argentine. «J'ai adoré ça», dit le comédien.
 

(Anabelle Nicoud)

 

 


27 juillet 2009
 

.... Paolo Noël, qui incarne Eddy, un vieil homme qui ne pourrait vivre sans prostituées, se remémore les conversations qu'il avait eues avec ses collègues. «On était dans l'avion. Roy Dupuis me dit:
 

"Je suis content, je vais pouvoir marcher dans la rue sans me faire reconnaître. J'hais ça me faire achaler".
 

On arrive en Argentine. À l'hôtel, on ouvre la télévision et... il y a Roy Dupuis là, en espagnol! C'est un beau gars, les petites filles étaient toutes énervées. Lui, il ne parle pas espagnol. C'était drôle.»
 

 

 


29 juillet 2009
 

.... [Question à Patrice Robitaille] Quelle est la plus belle découverte que tu as faite pendant tes deux mois de tournage en Argentine?
 

Je connaissais un peu Claude Legault avant le tournage, mais celui avec qui j’avais déjà travaillé était Roy Dupuis. Et je m’étais bien entendu avec lui mais, cette fois-ci, j’ai découvert en lui une personne moins énigmatique, moins ténébreuse. Roy a l’air très complexe, pas facile d’approche et un peu sauvage, mais on l’a vu niaiser en bobettes dans le Winnebago. Je n’avais pas connu cette facette-là de lui.
 

(Jessica Paradis)

 


 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 20:32


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25 juillet 2009


Pour tout dire, c'est le cinéaste français Frédéric Berthe qui devait mettre en scène Les Doigts croches (une expression signifiant «des doigts de voleur»), mais de fil en aiguille, de divergences en changement de cap, Ken Scott a décidé de le diriger lui-même, et les droits de la coproduction française furent dûment rachetés, causant quelques délais supplémentaires à la mise en branle du projet.



Coproduction tout de même entre le Québec, la France -- l'actrice Aure Atika incarne la flamme du bandit en chef (Roy Dupuis) -- et l'Argentine, cadre du tournage. Ken Scott avait rencontré l'actrice française au Festival de Tokyo et appréciait son sens du comique, son charisme, son beau sourire. À elle donc le rôle de la femme plus futée que les cinq larrons. Le film a été tourné en partie en Argentine, dans la région de Cordoba ainsi qu'à Buenos Aires.



(Odile Tremblay)
Les cinq larrons de Ken Scott

 

 

 

25 juillet 2009


Roy  Dupuis:  la  capacité  de  changer



Si le réalisateur des Doigts croches émet de sérieuses réserves sur la capacité de l’humain à changer, son acteur principal se dit convaincu du contraire, se montrant du doigt comme preuve vivante.


Roy Dupuis, qui incarne Charles Favreau, cerveau d’un groupe de voleurs pas très futés, se rappelle comment il a tourné le dos à l’alcool et à la drogue, il y a maintenant quinze ans, et se dit que, oui, on peut changer.


«En plus, j’ai arrêté de fumer, il y a quatre mois. Je trouve ça facile. Il faut dire que j’ai arrêté de boire avant. Ça avait été plus difficile parce que ça demandait de changer de mode de vie. J’investissais beaucoup de temps et d’énergie dans les bars et les after hours. Après ça, il faut réapprendre à avoir du plaisir sans ça. C’est un peu plus complexe que d’arrêter de fumer», dit l’acteur, qui estime avoir pu s’en sortir parce qu’il a décidé de modifier ses habitudes pour les bonnes raisons.


«Il faut que tu changes pour toi et personne d’autre. Il faut que tu aies envie de le faire ainsi que la possibilité de t’en sortir. Quand tu viens d’un milieu défavorisé, ça peut être plus difficile de te sortir de là.»


«Quand j’ai arrêté de boire, je l’ai fait pour moi. J’avais le choix entre vivre et mourir. Je me suis dit que j’aimais vivre et je me suis arrangé pour rester en vie. Mais je n’ai pas de regrets d’être passé par où je suis passé. À un moment donné, ce n’était plus drôle. À la fin, je pouvais partir pendant quatre jours. Maintenant, je vais souvent puiser là-dedans, dans cette noirceur, pour nourrir les personnages que je dois jouer.» Qui plus est, Roy Dupuis affirme ne pas craindre du tout une rechute.


«Au niveau de l’alcool, je suis rendu à l’opposé. Quand je reçois à la maison, je vais ouvrir une bonne bouteille, y goûter, mais je ne finis pas mon verre. Je ne suis plus capable. Dès que je sens que ça m’engourdit, j’aime pas ça. J’ai peur de manquer quelque chose. Avant, j’aimais ça m’engourdir. Maintenant, ça me fait craindre de manquer un morceau de vie.»


Si l’acteur a effectué des changements draconiens dans sa vie, son personnage dans Les Doigts croches n’est pas en reste, estime-t-il.


«C’est probablement celui qui change le plus parmi les cinq personnages. En bout de ligne, c’est lui qui finit par dire qu’il va finir le chemin. Il ne finit pas pour l’argent, ni pour personne d’autre, il n’a plus de femme, plus rien. Il le finit pour lui. C’est ça le message que mon personnage transporte.»


COMIQUE  SANS  ÊTRE  CLOWN


De prime abord, associer le nom de Roy Dupuis à une comédie peut apparaître contre nature. Le principal intéressé affirme qu’il ne s’est pas posé la question, s’attardant surtout à la qualité du scénario qui lui a été présenté.


«De toute façon, c’est une comédie de situation. Ce n’est pas du Louis de Funès, du clown, de la commedia dell'arte. Ça n’a pas besoin d’être forcé», dit-il, rappelant le rôle qu’il a tenu dans Les États-Unis d’Albert, d’André Forcier.


«C’était un personnage plus léger, mais je n’ai jamais essayé de faire rire. Tu joues la situation. La rythmique du texte peut aider. Il faut juste que tu trouves l’authenticité là-dedans, rendre crédible le personnage.»



Source:
http://www.canoe.com/divertissement/cinema/dossiers/2009/07/24/10254286-jdq.html

 

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24 juillet 2009

Roy  Dupuis,  alias  Charles  Favreau


.... Le plus malin, Charles est à l’origine du plan foireux qui a valu au quintette de passer les quatre dernières années derrière les barreaux. Malgré cela, il est toujours considéré comme le «cerveau» du groupe.

 «Il essaie de crosser tout le monde parce qu’il sait que, pour se sortir du Faubourg à m’lasse, c’est le seul moyen», explique Roy Dupuis.


(Marc-André Lemieux)
Le portrait des cinq voyous

 

 


24 juillet 2009


Chassez  le  naturel,  il  reviendra  au  galop!


Par Marc-André Lemieux



Trois ans après s’être laissé emporter par le cynisme avec Guide de la petite Vengeance, Ken Scott retourne à ses anciennes amours: le feel-good movie. À l’instar de La Grande Séduction, dont il a signé le scénario en 2003, Les Doigts croches correspond en tout point à la définition de ces longs métrages que l’on s’amuse à qualifier de «films pur bonheur»: il met en scène des personnages attachants et laisse une impression de grand contentement aux spectateurs.


«J’avais envie de raconter une histoire qui donne aux gens un sentiment de liberté en sortant du cinéma», explique Ken Scott.


Réhabilitation  possible ?


Leur défi ne sera pas seulement physique, mais aussi mental, puisque pour mettre la main sur la jolie cagnotte, ces éternels délinquants, qui ont toujours pris le chemin de la tricherie, se verront obligés, pour la première fois de leur vie, de fournir de véritables efforts pour se métamorphoser en honnêtes citoyens.


«On voudrait tous devenir de meilleures personnes, mais on n’y arrivera jamais... à moins de bûcher très, très dur», observe Ken Scott, qui fait ses débuts derrière la caméra.


La plupart des acteurs du film adhèrent à la théorie du réalisateur sur la réhabilitation et le parcours parsemé d’embûches qu’elle suppose.


«Ça ne se fait pas du jour au lendemain, c’est certain. Il faut beaucoup de travail, dit Roy Dupuis. Personnellement, je considère que j’ai beaucoup changé au cours des 20 dernières années. J’ai été alcoolo et drogué, et aujourd’hui, je suis tout le contraire... au point où je hais la sensation d’engourdissement qui vient avec une seule bière. Mais il m’a fallu beaucoup de temps et plusieurs séances de psychanalyse pour y arriver.»


«Ça doit venir de toi, poursuit l’acteur. L’argent ne peut pas être une source de motivation, et c’est la raison pour laquelle je suis entièrement d’accord avec le message du film.»


Divergence  d’opinions


Alors que Claude Legault, Jean-Pierre Bergeron et Paolo Noël s’entendent pour dire que Les Doigts croches entre dans la catégorie des feel-good movies, Patrice Robitaille et Roy Dupuis préfèrent parler de leur horreur des étiquettes.


«On a trop tendance à cantonner les affaires, déplore Robitaille. Dès qu’un film sort, on lui colle un label ou on le compare à quelque chose d’autre. On se dépêche de dire: "C’est un mélange entre telle affaire et telle affaire." Dans le fond, on s’en torche! Tout ce qu’on veut, c’est que ça soit bon!»


Les Doigts crochesEn salle dès le 31 juillet.



Source:
Journal 
MÉTRO
http://www.journalmetro.com/culture/article/267364--les-doigts-croches-chassez-le-naturel


 

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2009/07 - «Les cinq cloches»

23 juillet 2009


Les  cinq  cloches


Par Manon Dumais



Les Doigts croches, premier long métrage de Ken Scott, raconte les tribulations de cinq voyous qui, au début des années 1960, deviennent à leur corps défendant des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle afin de mettre la main sur un gros butin.



Pour son premier film, Ken Scott en a vu de toutes les couleurs: «La première journée de tournage, s'esclaffe Roy Dupuison s'est perdus dans les montagnes! Ken a perdu une demi-journée de tournage parce que tous les acteurs avaient disparu!»



En riant, Claude Legault se souvient de cette aventure de deux mois où l'équipe a appris à tisser des liens serrés: «C'est la moitié de nos anecdotes de voyage. Les Argentins étaient hyper-sympathiques, mais s'ils travaillaient ici, ils se feraient mettre dehors! On arrivait toujours une heure avant tout le monde, alors que les acteurs sont normalement les derniers à se présenter sur le plateau. Les techniciens parlaient pendant nos scènes. Je devais gérer mes cheveux et ma moustache. Les costumes arrivaient en retard... Disons aussi que les règles de sécurité ne sont pas les mêmes. On perdait une heure et demie de tournage par jour faute d'efficacité, alors, on devait clencher!»



«Les Argentins ont peut-être raison de tourner ainsi, avance Dupuis. Lorsque j'ai tourné avec Anémone (NDLR: dans C'est pas moi, c'est l'autre! d'Alain Zaloum), elle m'a fait remarquer que les tournages d'ici allaient nous tuer. En Europe, c'est beaucoup plus slack. C'est propre au cinéma nord-américain de tourner 12 heures par jour. Il y avait des problèmes de communication, des surprises tous les deux jours, mais cela dit, je les ai trouvés adorables.»



Ayant vécu une partie de son enfance dans les années 1960, Roy Dupuis conclut: «Des fois, je m'ennuie d'une certaine naïveté qu'on avait à cette époque-là. Aujourd'hui, on a cette conscience environnementale de réparer les erreurs commises dans le passé. On a été élevés dans les années 1960 avec les désirs de l'époque et maintenant, il faut changer nos désirs, la façon dont on a été façonnés. Je m'ennuie de l'époque où on ne pensait pas aux sacs de plastique»....



Source:
http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1&section=7&article=65764

 

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